PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JONATHAN HAYWARD

Situation de la chaîne d’approvisionnement en Colombie-Britannique : des répercussions pour le Québec?

Les inondations en Colombie-Britannique ont provoqué de graves affaissements et glissements de terrain qui ont rendu le transport de marchandises très compliqué. Les systèmes de transport font l’objet de travaux de réparation, mais des retards ainsi que le petit nombre de voies praticables continueront à affecter la chaîne d’approvisionnement pendant des semaines, voire des mois.

De grandes quantités de produits arrivent au port de Vancouver avant d’être envoyées par voie ferroviaire dans l’est du pays; rien pour améliorer la chaîne d’approvisionnement déjà affectée depuis le début de la pandémie.

Cette situation va générer des problèmes d’accès à la nourriture en Colombie-Britannique. Il y aura des pénuries pour certains aliments, soit parce que la production de produits comme le lait, les œufs et la volaille est gravement entravée depuis un certain temps, soit parce que les produits ne peuvent pas entrer dans la région de Vancouver. Il ne faut pas oublier que la vallée du Fraser constitue la « technopole agroalimentaire » de la province.

Des répercussions au Québec?

Les experts prédisent que cette catastrophe naturelle fera observer des pénuries sporadiques de produits provenant de Vancouver, mais rien pour rapprocher les marchés canadiens, dont le Québec, de l’insécurité alimentaire.

En plus des ralentissements observés en lien avec la situation en Colombie-Britannique, la pandémie a mis en lumière l’importance de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Au Québec, force est de constater que l’industrie bioalimentaire a su relever les nombreux défis rencontrés depuis deux ans afin d’assurer un approvisionnement alimentaire en continu et de qualité aux consommateurs québécois, malgré des périodes de rupture constatées ici et là dans la chaîne.