Un nouveau rapport du Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC) donne une vue d’ensemble de l’industrie technologique agroalimentaire du Canada et une image plus claire des défis et des possibilités à venir.
Le rapport suggère que l’alimentation est intrinsèquement liée aux changements climatiques et à la dégradation de l’environnement, et propose des technologies qui pourraient remodeler les systèmes alimentaires internationaux et canadiens, comme l’agriculture de précision, l’agriculture à environnement contrôlé, la production alimentaire durable et la biotechnologie agricole. Toutefois, le CTIC a constaté que des obstacles majeurs empêchent l’adoption des technologies agroalimentaires. Ces derniers comprennent :
- Le coût de l’équipement et de la mise en œuvre, y compris l’entretien et l’exploitation;
- L’accès à l’internet haute vitesse;
- Le faible rendement du capital investi;
- Les pénuries de main-d’œuvre;
- Les défis techniques liés à l’interopérabilité; et,
- La surabondance de technologies qui ne sont pas utiles aux agriculteurs.
Le rapport se penche sur les pénuries de main-d’œuvre, citant un rapport de 2019 de la Banque Royale du Canada selon lequel « le secteur agroalimentaire canadien est confronté à une grave pénurie d’aptitudes et de main-d’œuvre qui fait entrer le secteur dans une crise démographique qui durera une décennie ». Avec une main-d’œuvre vieillissante, on estime que le déficit de main-d’œuvre dans le secteur agricole doublera presque d’ici 2029, ce qui signifie que près d’un emploi sur trois dans ce secteur ne sera pas pourvu.
Le rapport du CTIC conclut que les pénuries de main-d’œuvre et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes rendent l’adoption rapide de technologies encore plus vitale pour l’industrie alimentaire. Il montre qu’en tenant compte des rôles en demande et des compétences spécialisées et en les planifiant adéquatement, le secteur agricole canadien peut tirer parti de l’avantage concurrentiel que la technologie peut avoir sur la sécurité alimentaire, l’économie et l’atténuation des changements climatiques.
Pour consulter le rapport complet, cliquez ici :