LA POUTINE COMME BIEN CULTUREL IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ DE L’UNESCO

La poutine comme bien culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO

Au cours de l’année 2023, le Dr Charlebois a amorcé des démarches auprès du MAPAQ et du CILQ pour connaître leur intérêt envers le projet d’inscrire la poutine à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. En effet, M. Charlebois croit que la poutine devrait être inscrite dans cette liste, au même titre que la pizza Napoli ou la baguette française.

Un projet d'envergure

Une telle démarche est un processus long où plusieurs étapes doivent être franchies. L’une de ces étapes est de documenter le projet et d’expliquer en quoi la poutine mériterait ce statut. Après réflexion et analyse du projet d’étude présenté par Dr Charlebois, le MAPAQ et le CILQ ont accepté de supporter l’étude. En effet, le gouvernement du Québec a souscrit au financement de cette étude et le CILQ a été mandaté par le MAPAQ pour gérer les fonds alloués au projet.

L’étude du Dr Charlebois, désormais complétée, décrit l’évolution historique de ce mets populaire de ses débuts à aujourd’hui, identifie les facteurs qui ont contribué à sa popularité et montre l’importance de la poutine dans l’univers culturel québécois ainsi que son impact sur le patrimoine culinaire canadien. Dr Charlebois propose également un argumentaire pour soutenir une demande auprès de l’UNESCO pour inscrire la poutine dans sa liste des biens culturels immatériels. L’étude du Dr Charlebois, intitulée Dossier POUTINE, faire reconnaître la poutine au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, a été déposée au CA du CILQ lors de sa rencontre d’avril. Son auteur a eu l’occasion de présenter le contenu de son étude et de discuter avec les administrateurs du CILQ de la suite des actions à poser pour atteindre la reconnaissance désirée de l’UNESCO.

Encore beaucoup de chemin à parcourir

Rappelons que l’étude du Dr Charlebois constitue une première étape du chemin à parcourir. L’un des défis dans la réalisation de ce projet est de convaincre le gouvernement canadien de signer la Convention de l’UNESCO sur le patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le processus de reconnaissance de l’UNESCO vise à protéger le patrimoine des pays signataires de la Convention. Or, à l’heure actuelle, le Canada n’est pas l’un des pays signataires de cette convention. Si le CILQ s’engage dans une démarche visant à reconnaître la poutine comme un patrimoine culturel immatériel de l’humanité, il devra donc s’attaquer à ce premier défi.

Le CILQ est conscient que l’ajout de la poutine à cette prestigieuse liste de l’UNESCO aurait un impact positif sur le secteur laitier québécois. Le conseil d’administration du CILQ réfléchira donc, au cours des prochains mois, aux suites à donner à ce projet d’envergure.

 

Vous pouvez prendre connaissance de l’étude du Dr Charlebois en cliquant ici.